Allocation, allocations…
En 1998, j’avais ajouté à mon livre quelques textes dont celui ci-dessous qui parlait de la sécurité sociale…
La sécurité sociale : Voilà une belle idée, grande et généreuse !
Certes ! Qui pourrait dire le contraire ?
C’est une idée tellement belle, grande et généreuse que je ne comprends pas pourquoi personne n’a encore envisagé de l’étendre à d’autres secteurs de la vie !
Les soins médicaux sont très utiles au citoyen mais l’alimentation est plus fondamentale encore ; de plus, une bonne alimentation permettrait probablement de réduire les soins médicaux ! Je suggère donc que l’Etat prenne en charge l’alimentation des français en créant, dès que possible, l’alimentation sociale.
L’Etat réglera sans sourcilier les ordonnances alimentaires prescrites par l’épicier à qui on fera confiance pour ne pas abuser du caviar ; les merchandisers deviendront des visiteurs alimentaires et le consommateur bénéficiera naturellement d’une carte de tiers payant.
Le logement étant un droit imprescriptible du citoyen, il ne me semble pas raisonnable que l’Etat puisse admettre que subsiste un secteur privé ; je suggère donc la création de logement social qui fonctionnerait naturellement sur le même modèle que la sécurité sociale afin de préserver les droits de chaque citoyen.
L’Etat réglera dorénavant les factures de logement des Français, lesquelles seront prescrites par les agents immobiliers.
De même pour les automobiles qui sont devenues aujourd’hui un élément indispensable à chacun, on créera l’automobile sociale ! Les voitures seront prescrites par le vendeur qui ne tiendra pas compte des goûts des clients mais choisira le modèle qu’il pensera être le mieux adapté à leur état ! L’Etat, bien sûr, réglera la facture !
Le français vivra heureux dans un cocon rêvé pour lui par l’Etat et n’aura plus d’autre décision à prendre que celle concernant le choix du programme T.V. à regarder le soir !
Celui qui percevra un salaire brut de 1 500 € par mois versera à l’Etat 1 450 € de charges salariales ; son patron acquittera 2 500 € de charges patronales et l’Etat ne prélèvera, au titre des impôts sur le revenu, que 10 €. Notre salarié pourra épargner l’intégralité de son salaire net, soit 40 €, en achetant des Bons du Trésor.
On y est presque !
Encore un petit effort, on y est presque : En 2010, l’aide personnalisée au logement représentait un montant total annuel de 16 milliards d’euros, soit 0,8 % du PIB (produit intérieur brut) ; et Madame Royal, nouvelle ministre de l’écologie et autres choses, propose maintenant un dispositif de « tiers-payant énergie » pour aider à l’amélioration des logements.
Les engagements du traité de Maastricht
Mais pendant ce temps, l’Union Européenne se met à faire pression sur le gouvernement français pour que celui-ci commence à détricoter la Sécurité Sociale
On avait manifestement oublié en haut lieu que la France a ratifié le traité de Maastricht – lequel traité est censé primer sur nos textes nationaux – qui stipule que l’assurance maladie est une assurance comme une autre qui devrait être soumise à la concurrence (La directive européenne a même été intégrée dans la loi française depuis des années).
On ne va quand même pas démonter un si bel échafaudage ?!
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