« Arrêtez d’emm… les français ! »

14 août 2020 · par Jean-Claude GOUIGOUX · dans Non classé

Liberté Égalité Fraternité

Notre fière devise, à force d’être triturée par des politiques pas toujours très adroits (certains même très maladroits) est insidieusement devenue :

Sécurité Égalitarisme Solidarité

Nous privilégions tous aujourd’hui la sécurité aux dépens de la Liberté, ce qui est une offense à nos ancêtres et arrange bien ceux qui nous dirigent et nous préparent un monde tel que l’a décrit Georges Orwell dans son roman 1984. Nous préférons le principe de précaution au goût du risque et n’entendons plus jamais prononcer le mot Liberté sur les antennes officielles.

« L’égalité en droit », qui n’a jamais été un fait mais seulement un objectif, est professée aujourd’hui par tous les bien-pensants ! C’est l’égalitarisme ! Mais professer n’est pas agir, et on voit bien, chaque jour, les inégalités se creuser toujours davantage.

L’idée de la fraternité, c’était d’être attentif à son voisin ! Mais qui se soucie aujourd’hui de son voisin ? Par contre, les associations qui passent leur temps à demander à l’Etat de « débloquer des fonds » au profit de leurs affidés sont légions : Solidarité, oui, mais avec l’argent des autres…

La sécurité nous handicape et nous paralyse (particulièrement les entrepreneurs dont on oublie souvent qu’ils sont les seuls créateurs de richesses)

L’égalitarisme provoque un nivellement par le bas (et ne suscite donc pas de vocations d’entrepreneurs)

La solidarité nous ruine et nous mène au bord du gouffre.

Pour éviter d’y tomber, je propose de modifier la constitution pour y inscrire une nouvelle devise nationale :

Liberté Responsabilité Prospérité

Liberté, parce que sans Liberté, il n’y a pas de création possible !

Responsabilité, parce que sans responsabilité, la Liberté n’est qu’anarchie

Prospérité, parce que c’est l’objectif final et qu’elle découle naturellement des deux premières.

Puisque le rôle d’un président est de montrer le chemin, je voterai pour celui qui saura réhabiliter la Liberté et exaucer – enfin – le vœu de feu Georges Pompidou :