Je regardais tout à l’heure une émission de télévision au cours de laquelle moult journalistes, psychologues, sociologues, psychiatres et autres directeurs de recherche au CNRS s’interrogeaient sur ce qui pouvait bien amener un adolescent à répondre aux sirènes de Daesch.

Vieux débat sur un thème pourtant évident : Tous les adolescents ont besoin, pour se construire, en s’opposant au père ou à la mère, de se rêver un idéal, voire une utopie.

Autrefois, dans les années 70, nous avions le choix : Pacifiste, communiste, antimilitariste, hippie…

Aujourd’hui, qu’offre-t-on à nos jeunes ?

Consommateur et chômeur !

Tous les grands idéaux ont disparu et il faut bien reconnaître que Daesch est aujourd’hui la seule offre disponible sur le marché des utopies…

Pour faire triompher la marchandisation du monde, « on » a éradiqué les valeurs, étouffé la famille et dévalorisé le travail ; interdit les souverainetés et tué les identités. « on » ne veut voir qu’une seule tête et interdit de « faire des amalgames »…

La nature a horreur du vide

Mais la nature a horreur du vide, c’est bien connu, et Daesch a comblé le vide avec d’autres valeurs…

Pour faire bonne mesure, on a réduit l’enseignement de l’histoire de France à la portion congrue, on n’évoque nos ancêtres que dans leurs mauvais côtés de collabos ou de méchants colons (Un de mes amis africains me disait l’autre jour : « C’était mieux du temps des colons : Les français apportaient du travail à nos parents ! Aujourd’hui, le président s’enrichit à nos dépens, les chinois importent leur main-d’œuvre et nous, nous devons aller en Europe pour tenter de subsister »), on se délecte de repentance et de commémorations et on est prié de défiler « avec le troupeau » pour montrer notre solidarité…

Si certains tentent malgré tout de se distinguer, de créer, on n’a plus d’autre choix que de leur expliquer que ce sera plus facile de le faire hors des limites du territoire national : On applaudit – à juste titre – à leurs prix d’entrepreneuriat glanés à Las Végas sans se demander pourquoi ils n’obtiennent pas de prix en France.

Comme le dit si bien Philippe de Villiers dans la vidéo ci-dessous : « Quand on interdit aux jeunes français d’avoir accès à nos larmes, à nos drames, à nos grandeurs, à nos fiertés, ils vont chercher ailleurs d’autres larmes, d’autres drames, d’autres gloires et d’autres fiertés ? »

Le moment est venu de déférer nos gouvernants pour haute trahison :

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